Vos questions / Nos réponses
Quid des odeurs ?
Le process ne génère pas d’odeur par lui-même, pas plus que la digestion d’un bovin n’en génère.
Une fois réceptionnés, les produits sont traités et stockés en silos. Ils ne dégagent plus d’odeurs. Le bâtiment de réception est en dépression (10 000 m3/heure d’aspiration) et l’air rejeté est traité via un bio filtre.
Cette activité va-t-elle engendrer du bruit ?
Des mesures de bruit ont été effectuées avant l’installation de l’entreprise. L’activité ne produira pas d’élévation significative du niveau de bruit en limite de propriété.
Quel trafic de camions sous nos fenêtres ?
Le site est dimensionné pour recevoir 30 000 tonnes de produits par an. Ces produits sont livrés régulièrement, cinq jours par semaine, toute l’année, soit pendant 250 jours. Ce qui représente 120 tonnes/jour. Les camions de livraison ont une capacité moyenne de 25 tonnes. On arrive donc à moins de cinq allers/retours par jour. Bien sûr, il peut y avoir dix voyages une journée et rien le lendemain.
En période d’épandage, la cadence est un peu plus soutenue.
Ces déchets ne sont-ils pas dangereux pour la santé ?
Les déchets sont classés en plusieurs catégories suivant leur dangerosité. Les C1 doivent être incinérés. Les C2 et les C3 peuvent être méthanisés s’ils subissent un traitement thermique approprié : hygiénisation ou stérilisation.
Nos sites sont équipés de circuit d’hygiénisation, ce qui permet de recevoir réglementairement un grand nombre de matières sans danger pour l’environnement. Au contraire, la traçabilité du circuit de destruction garantie l’innocuité du produit initial avant retour au sol.
N'y a-t-il pas un risque d'explosion ?
Le dossier ICPE (installation classée pour l’environnement) présente une vingtaine de scénarios. Nous vous laissons le soin de le consulter pour vous faire votre propre opinion. Il est bon de savoir que nous n’utilisons pas de gaz sous pression (donc pas de danger d’explosion).
Quels ont été les critères d'implantation ?
Les sites envisagés sont tous des zones d’activités et éloignés des habitations dûment autorisés par les documents d’urbanisme en vigueur. De plus, ils sont à proximité des zones de densité urbaine (Lyon, Saint Etienne, Roanne) afin d'accéder aux matières organiques sans faire trop de kilomètres. Ils sont également à proximité de zones agricoles pour permettre l’épandage des digestats.
Enfin, si la valorisation énergétique du biogaz est l’injection dans le réseau de transport ou de distribution de gaz , le site doit être tout proche d’une canalisation.